Les onomatopées représentent les « sons » en bande dessinée. Elles peuvent être utilisées dans les bulles (le cri d’un personnage par exemple) ou sous forme de son « environnemental » (bruit d’une explosion, claquement de porte, etc.). Accessoires en apparence, elles sont fondamentales pour donner du dynamisme à la bande dessinée. Mais le dessinateur ne doit pas pour autant surcharger ses cases de sons en tout genre. Le débutant doit donc apprendre à maîtriser les onomatopées pour les utiliser de manière efficace.
Cet article a pour vocation de recenser un certain nombre d’onomatopées et de les classer par type. Comme toutes les références fournies sur ce site, cette liste n’est pas exhaustive et ne le sera jamais. Je la remplirai au fur et à mesure de mes lectures. Notez que je ne sélectionne que les onomatopées qui me paraissent pertinentes, évocatrices, celles qui me semblent rendre les sons assez naturellement en fonction de la situation, de l’action et des éventuels matériaux impliqués. Si vous souhaitez contribuer, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à contact@dessin-autodidacte.fr !
Sommaire :
Véhicules
Chocs
Craquements
Explosions
Armes
Petits objets
Liquides
Bruits de pas
Manifestations physiques
Véhicules
Le bruit le plus classique, peut-être parce qu’il a souvent été utilisé dans les bandes dessinées pour enfants :
Un bruit plus continu :
La même mais avec une courbe épousant la trajectoire :
Trés évocateur, le bruit de petits coups de poignée à l’arrêt :
Une variante (sur un camion) :
Une autre variante (groupe de motos) :
Mais aussi un petit crissement de pneus :
L’hélicoptère (remarquez la position du bruit dans l’espace, derrière l’hélico) :
Chocs
Le claquement de porte :
Et pas très éloigné, le bruit du poing sur la table :
Mais le poing peut aussi atterrir dans la figure :
Une variante entre le coup de poing et la gifle :
Le bruit d’un corps contre le métal :
Mais le métal peut aussi produire d’autres bruits :
Le choc d’un corps contre un mur :
Ou encore le bruit d’un corps qui tombe au sol (identique au bruit de coup de poing plus haut, mais notez la manière dont le bruit ici est écrit en persepctive pour le plaquer au sol) :
Craquements
Le plus évident :
Une variante plus sourde, adaptée à la pierre :
Une variante plus adaptée aux petits objets en plastique :
Le craquement d’une porte (remarquez l’utilisation de minuscules pour marquer la discrétion) :
Le craquement d’une caisse en bois :
Mais n’oublions pas l’onomatopée très évocatrice du verre qui craque :
Et sur cette case, plusieurs bruits de craquement, ceux d’un sac de courses et d’oeufs :
Notez que l’onomatopée « crash » peut s’appliquer à plusieurs situations :
Explosions
La même avec une graphie légèrement différente (plus haute) :
Le bruit d’une explosion lointaine :
Et l’explosion dans un tunnel :
Armes
L’une des manière de représenter le bruit de coup de feu d’une arme de poing :
La mitrailleuse (très proche de l’hélicoptère !) :
Mais n’oublions pas que parfois, les balles ne font « que » fuser :
Petits objets
Liquides
L’un des bruits les plus classiques quand il s’agit de plonger un corps dans un liquide :
Mais ce son caractéristique admet beaucoup de variantes :
Un peu différent, la goutte d’eau :
Quant aux corps trempés, ils produisent encore d’autres bruits :
Bruits de pas
Le bruit d’un pas unique :
Une variante pour représenter des pas multiples et simultanées, ceux de bottes militaires :
Ou bien :
Le dérapage produit un son à part :
Une variante plus réaliste car moins proche du crissement de pneus :
Mais le bruit d’un pas sur le sol dépend aussi de la nature du terrain :
Manifestations physiques
Le corps humain aussi produit des sons lorsqu’il est contraint de certaines manières. Par exemple, l’essoufflement :
On remarquera, pour les bruits issus des poumons, l’utilisation des « guillemets » à trois étages, ici sur un essoufflement à la limite de l’asphyxie :
Ici, la toux :
Mais d’autres actions humaines peuvent faire du bruit, comme le fait de mâcher quelque chose de dur :
Ou d’avaler brutalement :
Et surtout ne jamais oublier qu’un baiser peut provoquer l’étouffement 🙂