Dessin encre homme debout
Exercices

Vêtements #3 : le moustachu en trench-coat

18 mai 2017

Au menu du jour : recommencer à travailler les vêtements, avec leur cortège de plis et d’ombres.

Les deux premières séances consacrées aux vêtements (féminins et masculins) étaient un peu exploratoires, une sorte d’orteil trempé pour tester la température. À partir d’aujourd’hui, je vais tenter d’y consacrer pas mal de temps, pour vraiment progresser dans ce domaine.

L’objectif de cette séance de reprise est de dessiner un personnage dans une pose très simple, avec des vêtements assez faciles à représenter, et de voir si j’arrive à ajouter quelques plis et à appliquer quelques ombres.

Le crayonné

On commence par un croquis de l’anatomie, pour être sûr de ne pas rater les proportions, puis on ajoute les vêtements. Avec un peu de perspective, pour voir ce que ça rend :

Croquis d'un homme debout (1)

Puis on ajoute les détails, comme on peut : visage, chaussures et… grosse triche pour la main gauche, que je n’ai pas réussi à faire et qui finira donc dans la poche ! Note pour plus tard : dédier entièrement deux ou trois séances aux mains, histoire de régler la question. Idem pour les chaussures, j’y ai passé au moins 30 min… pour ça.

Croquis d'un homme debout (2)

L’encrage

Encrage, avec tracé préparatoire de quelques ombres (au crayon) :

Croquis d'un homme debout (encrage 1)

Un premier défaut remarquable : j’ai complètement oublié de rendre la matière du trench-coat, et du coup celle-ci est trop fine, il aurait fallu épaissir le vêtement.

Passons aux ombres.

Dilemme : quelle technique pour ombrer à l’encre ? Surfaces pleines, hachures ? Il faut tout essayer pour se former et j’ai déjà tenté les hachures avec plus ou moins de réussite (voir les portraits masculins et féminins), j’opte donc pour une toute première tentative en surfaces pleines (je crois que ça s’appelle un à-plat ?) :

Dessin d'un homme moustachu en trench-coat

Au final, un style « comics » moins mauvais que ce que je redoutais. Mais pour que ces ombres soient réellement efficaces et donnent un aspect « réel », il en faudrait des plus travaillées, et en mettre dans des plis, des petits recoins, des détails.

Ce n’est donc probablement pas la technique en elle-même (à-plat ou hachures) qui détermine la réussite des ombres, mais sans doute la finesse de son utilisation. Ce qui implique que j’apprenne petit à petit à ombrer les détails, et donc, en ce qui concerne les vêtements, à faire des plis supplémentaires. Ça viendra avec le temps, il faut continuer de pratiquer – et peut-être augmenter la difficulté en choisissant des vêtements moins « raides ».

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