Je m’aperçois que je n’évoque que très rarement le matériel de dessin que j’utilise pour crayonner et encrer.
Cet article fera un tour complet et général des outils. D’autres suivront peut-être plus tard qui entreront plus en détail. Cela dit, mon équipement est tellement rudimentaire que le tour est vite fait !
Dans les articles annuels « Rétrospective » (à ce jour : 2016 et 2017), j’évoque brièvement, à la fin, le matériel « consommé » durant l’année. En réalité, ces quelques lignes donnent déjà un aperçu quasi intégral de ce que j’utilise.
Matériel de dessin : ce que j’utilise
Crayons & stylos
- Des crayons Criterium (Bic) 2H, 2B et 3B. Je n’utilise quasiment plus le 2H aujourd’hui, et réalise tous les crayonnés avec un 2B, suffisamment gras pour laisser une trace nette sans appuyer trop (et donc préserver la feuille en cas de gommage).
- Des stylos « Pigment Liner » de Staedtler, calibres 0.05, 0.1, 0.7 et 1.2. Honnêtement, ces stylos m’ont pas mal déçu, surtout les petits calibres : la pointe s’enfonce trop facilement. Et une fois enfoncée, c’est mort. J’en ai perdu deux comme ça, accidentés en cours de route, alors qu’il leur restait probablement beaucoup de carburant, et depuis, je suis passé à l’item suivant.
- Des stylos « Micron » de Sakura, calibres 005, 02 et 08. Pour le moment, beaucoup plus fiables que les Staedtler. En outre, la mine semble faite pour pouvoir tracer même si on n’est pas parfaitement perpendiculaire à la feuille. J’exagère un peu, les Staedtler aussi, mais disons que les Sakura ont plus d’amplitude. Et c’est très pratique.
Plumes & pinceaux
- Des plumes métalliques et un porte-plume. Hmpf. Sujet délicat, je ne les ai utilisés qu’une seule fois et ce fut un échec, avec séchage trop rapide de l’encre, labourage de feuille et encrassage du machin toutes les deux minutes. Je ne dirai pas que c’est de la merde : c’est probablement moi qui n’ai pas compris comment ça marche 😀
- Un « Brush Pen » de Pentel. Celui-ci est un peu la star des stylos-pinceaux, vous trouverez beaucoup de gens pour en parler sur Internet. Pas grand-chose à dire de plus : c’est un bel outil, qui donne de très bons résultats quand on sait le manier. Ce qui n’était pas franchement mon cas la dernière fois que j’ai essayé. Cela dit, vu que je me suis un peu entraîné au pinceau récemment, le brush pen mériterait peut-être un nouvel essai.
- Un pinceau Raphaël 8413 en martre Kolinski. Le martre Kolinski, c’est le type de poil, naturel en l’occurrence, car issu d’un animal bien réel, le vison de Sibérie. ce pinceau est top, mais ma parole n’a aucune valeur car je n’ai pas de point de comparaison, n’en ayant jamais utilisé d’autre ! Je l’ai choisi car il est moins gros que le brush pen évoqué plus haut, et je pensais donc qu’il me permettrait plus de finesse. C’est pas forcément faux, mais je ne serai pas catégorique : ça peut aussi venir du fait que j’utilise mal le brush pen…
- De l’encre de chine Rougier & Plé. J’ai pris je crois l’encre la moins chère dans le magasin. Comme pour le pinceau, je n’en ai jamais utilisé d’autre, donc pour la critique, vous repasserez dans quelques temps 🙂
Autres outils
- Un taille-crayon. Eh oui. Il peut paraître dérisoire au premier abord, mais mine de rien (hoho) cet outil occupe une place centrale dans le travail de dessin. Acquérir l’habitude de tailler très régulièrement son crayon est une étape essentielle. Ne riez pas : le débutant doit lutter à la fois contre la flemme et l’excès de confiance en soi, qui lui intiment de tracer des traits avec son crayon mal taillé et sont souvent responsables de crayonnés merdiques.
- Une gomme classique (blanche), très efficace. C’est con, je ne me souviens plus de la marque, et elle a disparu !
- Une gomme molle déformable, pour un gommage chirurgical (au moins).
- Une règle et une équerre, car on ne plaisante pas avec la perspective, les lignes de fuite, tout ça. Prochainement, il faudra que je me procure une règle de 70 cm, car certains dessins sont réalisés à base de points de fuite complètement hors de portée de mes petits 40 cm actuels.
Les supports
- Une table à dessin en plastique. Vous pouvez rire, mais je n’ai ni la place ni le budget pour une table à dessin sur pied, et celle-ci a le mérite d’être très facilement transportable. En outre, c’est une table à dessin industriel, et les petits malins qui l’ont fabriquée ont prévu tout ce qu’il faut pour caler les feuilles sur le côté. Pratique quand les points de fuite sont hors de la feuille et que celle-ci ne doit surtout pas bouger entre deux coups de crayon, sous peine de faire s’écrouler la perspective.
- Du papier blanc A4 d’imprimante le moins cher possible.
- Du papier Canson 125 g, que je n’utilise jamais de peur de jeter l’argent par les fenêtres. Sérieusement, mettre de l’encre sur ce papier me fout la trouille : chaque fois que je trace un trait, je pense au gaspillage que ça représenterait si je me loupais. Et généralement, à ce moment-là, je me loupe.
- Last but not least, une table lumineuse à led Huion A3 (48 x 36 cm). Merci au Père Noël !
Le matériel de dessin à tester
Matériel de dessin acquis récemment et pas encore utilisé :
- Une gomme électrique. Ma gomme molle ayant ses limites, je me suis dit qu’une gomme électrique serait plus efficace sur certains gommages de précision. À voir. Pas ruineux de toute façon.
- Des « french curves » et guide pour ellipses. Les french curves, il vaut mieux le voir pour comprendre, ce serait trop long à expliquer, cf. cette vidéo. Le guide pour ellipses est… un guide pour tracer des ellipses. J’ai rencontré quelques difficultés récemment dans les ellipses tracées au jugé, et me suis dit qu’une petite aide de temps en temps ne ferait pas de mal, au moins pour vérifier (et ajuster).
C’est tout pour le moment ! Un jour viendra où je réaliserai ma transition numérique, mais ce n’est pas encore le moment 🙂