Reprise du dessin après presque deux mois d’interruption.
Une longue période qui n’a pas été passée à ne rien faire. J’ai consacré plusieurs semaines de l’été à la confection de ce nouveau site, dessin-autodidacte.fr, qui remplace toutlemondepeutdessiner.com. Ce dernier m’a accompagné pendant deux ans et demi. C’est donc avec un peu d’émotion que je le laisse désormais derrière moi (et complètement vide, pour éviter la duplication de contenu nuisible au référencement). Il sera officiellement défunt le 10 décembre 2019. 🙂
Deux croquis de décrassage
Nouveau site donc, avec de nouvelles possibilités, et un nouvel élan dans l’apprentissage. Je me remets au boulot sans plus tarder. C’est parti, séance de décrassage pour voir les dégâts qu’ont produits ces semaines sans dessin :
Toujours plus de difficulté à dessiner les visages féminins. Celui de gauche m’a pris 10 minutes, celui de droite plus d’une demi-heure. Il a notamment encore fallu que je regarde un vieux dessin pour ne pas faire n’importe quoi au niveau des cheveux de la femme. Le résultat n’est pas folichon, mais ne nous accablons pas trop, c’était du décrassage, sans autre objectif que de détendre le poignet (et le cerveau).
Vais-je un jour apprendre à dessiner le nez ?
Un détail me saute aux yeux sur ces deux dessins : je ne dessine que des nez ronds.
La faute vient, comme toujours, à un manque de travail. J’ai appris il y a bien longtemps une petite méthode sympathique pour dessiner le nez : la méthode des sphères. Je n’ai pas vraiment insisté dans ce domaine, me contentant de vivoter sur cette maigre technique. J’ai dû travailler un peu le truc ces derniers mois pour dessiner un personnage au nez proéminent, et je ne m’en étais pas trop mal tiré au final. Mais quand je dois dessiner un nez rapidement, j’en reviens aux sphères, qui donnent un aspect rond, ce qui ne peut pas marcher sur tous les personnages.
Donc, au boulot : nouvelle séance sur le nez, en essayant notamment de comprendre sa structure. L’idée n’est pas de recopier mécaniquement des tutoriels, mais de s’approprier ce volume complexe pour être en mesure, plus tard, d’en faire ce que je veux.
Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas gagné.
Néanmoins, comme on dit, c’est toujours ça de pris. Ces séances m’ont fait travailler un point faible, et je suis persuadé qu’elles se révéleront utiles. Le cerveau enregistre tous les efforts et mémorise tous les progrès, même invisibles. Lorsqu’il recalculera les mouvements pour dessiner des nez, il disposera d’informations en plus, fournies par ces dernières séances, et dirigera les mouvements du poignets de manière légèrement plus précise.
Apprendre, c’est d’abord faire confiance à notre cerveau.