Après une période d’errance et d’incertitude de près d’un an et demi, ma situation professionnelle vient de se stabiliser et cette étape importante devrait, je l’espère, avoir de bonnes retombées au niveau dessin.
Un job de qualité et sécurisé, un emploi du temps raisonnable et à peu près stable : tout est réuni pour me permettre de réinvestir du temps, de l’énergie et un peu d’entrain dans le dessin. Mine de rien, les différentes angoisses que l’on peut rencontrer dans sa vie n’aident pas à construire un apprentissage en autodidacte, quel qu’il soit.
Croquis de reprise
Reprise donc du projet « Portraits », avec un second essai sur le mari « prisonnier » d’une situation pénible dans une boite de nuit. Le premier essai avait été encourageant, mais trop ambitieux.
Eu égard au temps qu’il me reste sur ce projet, qui doit avancer vite désormais en raison du retard accumulé au niveau des dessins, je vais laisser de côté le plan américain et me rabattre sur un plan serré du visage. Pas le temps de tâtonner sur les vêtements, le décor, l’éclairage. Mais ce n’est pas très grave, car l’essentiel de ce projet, de mon point de vue de dessinateur amateur et débutant, était de progresser sur les visages en soignant notamment leur expressivité.
Avant toute chose, comme chaque fois que je me remets au dessin après une trop longue pause, la reprise se fait par des petits croquis sans objectif précis, juste histoire de se remettre les neurones et le poignet en place. On remarquera qu’un certain temps sépare les dates en haut à gauche des pages. Il a fallu plusieurs tentatives pour réussir à me remettre dedans.
Le dernier croquis a un intérêt. On voit que je ne maîtrise pas du tout la moitié basse du corps, que ce soit en termes de proportions, de forme, d’orientation dans l’espace, de vêtements, etc. Et c’est complètement logique : j’ai dessiné beaucoup moins de jambes et de pieds que de bustes et de bras. Il faudra donc remédier à cela, mais ce sera un job pour le projet BD, donc plus tard.
Le mari prisonner
En attendant, deuxième essai sur le mari prisonnier (dessin réalisé aujourd’hui, le 21 janvier) :
J’aime bien. C’est un dessin plutôt simple mais l’expression est assez efficace, donc l’essentiel de l’objectif est atteint. Temps de travail : une heure environ. La structure et ses éléments étaient posés au bout de vingt minutes, mais il a fallu corriger beaucoup de choses et revenir sur beaucoup de détails pour obtenir l’expression souhaitée.
Je ne pense pas pouvoir faire beaucoup mieux sur ce portrait. Il écope donc d’un tampon « bon pour encrage » !