L’étude de l’anatomie mène naturellement à l’étude du mouvement. Pour mettre les personnages en mouvement, il faut découvrir quelques notions concernant l’équilibre et le dynamisme.
Les étudiants des beaux-arts apprennent à faire du dessin de geste (gesture drawing), qui consiste à tracer uniquement des lignes de mouvement (ou lignes de force, je ne sais pas comment ils les appellent) sans faire attention aux détails de l’anatomie.
C’est certainement très formateur mais je trouve ça particulièrement gonflant. En ma qualité d’autodidacte, je m’octroie donc la liberté de m’asseoir sur cet exercice. Plutôt que du dessin de geste ou du dessin technique d’anatomie, je vise pour cette séance un entre-deux : trouver des poses assez dynamiques tout en représentant quelques bases de l’anatomie.
Dans l’espoir de trouver les bonnes proportions, des formes esthétiques, quelque chose de parlant. Sans modèle bien sûr.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai bâclé le high kick :
Le personnage est en équilibre mais on dirait qu’il prend la pose pour la photo. Aucun dynamisme. Ça s’améliore en insistant un peu :
Ça manque encore de dynamisme, mais je commence à me faire plaisir sur le corps avec ces poses un peu plus complexes. Surtout, les proportions et le placement des éléments commencent à venir plus facilement, ce qui se ressent nettement dans le temps passé : 30 minutes sur les boxeurs, 10 minutes sur la danseuse.