Une vraie séance de dessin, c’est avoir au moins deux heures devant soi à consacrer entièrement à la chose. Ce n’est pas possible tous les jours, mais peu importe : le temps c’est comme l’eau, il se glisse partout où on cesse de lui faire résistance.
Du coup, j’ai griffonné en attendant que le dîner cuise, pendant une réunion, pendant un coup de fil… Probablement une heure au final. Ça permet de garder le contact avec le stylo, d’entraîner le cerveau à passer rapidement en mode «dessin» ou encore de répéter la motricité de l’épaule et de la main. C’est toujours ça de pris.
