Explorer l’anatomie humaine demande beaucoup d’efforts, de patience et de persévérance. Il faut inévitablement entrer dans les détails, et ils sont légion. Mais au final, lorsqu’on commence à comprendre l’emboîtement des éléments, leur emplacement, leur fonction, leur complémentarité, tout commence à prendre du sens et on ne peut qu’être abasourdi par la perfection du corps. Rien n’y est laissé au hasard, tout sert à quelque chose, et chaque élément est à la place idéale pour accomplir ce pourquoi il existe.
Ça, c’est le tableau qui vend du rêve. Le dessiner est malheureusement une autre paire de manches.
Aujourd’hui, le dos. J’ai repoussé la séance autant que j’ai pu, mais le vide total dans cette zone commençait à poser un problème.
D’abord, étude à partir de livres (Michael Hampton, Andrew Loomis) et vidéos (Proko) pour découvrir la liste des muscles, leurs emplacements, leurs formes. Une vraie galère.
Puis une tentative d’ombrage sommaire, pour voir si j’arrive à comprendre ce qui ressort sur un dos. Pas évident, surtout quand on ne sait pas faire des ombres.
Puis une tentative de mouvement léger, ainsi qu’un croquis résumé du dos en quelques lignes. Je crois que j’ai tendance à faire le bassin trop bas, ce qui rallonge un peu trop le buste.
Et enfin un mouvement plus ample pour faire bouger l’omoplate.
Sur ce dernier dessin, j’ai passé tellement de temps sur les deltoïdes que j’ai fini par abandonner le dos. De plus, le bassin du monsieur est vraiment trop bas.
À travailler encore donc, car le niveau n’est pas satisfaisant.