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Bande dessinée d'entraînement

BD d’entraînement : première planche crayonnée

12 mars 2019

Le projet « Portraits » entre dans sa phase finale (finition des crayonnés et encrage). J’essaie donc d’embrayer déjà un peu sur la bande dessinée d’entraînement.

(Rappel sur la BD d’entraînement : j’ai dessiné le story-board et ne vise pas du tout la publication de cette histoire. Il s’agit d’un terrain parfait pour des exercices nombreux et variés.)

Le crayonné de la première planche :

Bande dessinée : le crayonné de la planche 1

Je ne reviens pas sur la différence de niveaux de détails entre les cases, qui a fait l’objet de quelques remarques lors d’un précédent article.

Ce qui m’intéresse ici, c’est la découverte ou la confirmation de quelques grandes difficultés que je vais devoir apprendre à surmonter dans les mois qui viennent…

Gérer les détails de la perspective

Pas trop de difficultés à placer une ligne d’horizon, un ou deux points de fuite, voire trois. Ni à tirer des lignes de fuite pour faire converger les objets aux arêtes parallèles. Donc, pas trop de problèmes pour gérer les lignes droites en perspective, en gros.

Néanmoins, c’est loin d’être parfait. Et dès la deuxième case (celle avec la façade de Notre-Dame), la mauvaise gestion de la perspective a engendré une erreur de taille de personnage au premier plan. Le petit volume sur lequel s’appuie le personnage assis au premier plan devrait être moins haut, si l’on se réfère (et l’on doit le faire) à la perspective définie par la ligne d’horizon d’une part et la taille de Notre-Dame en arrière-plan d’autre part.

C’est la cathédrale qui fournit l’échelle de grandeur. La ligne d’horizon se situe à peu près aux deux tiers des portes de la façade (c’est un choix que j’ai fait pour donner une certaine majesté à l’édifice). On peut donc considérer que l’œil de l’observateur se place à ce niveau de hauteur. Mais quand on regarde ce qui est dessiné au premier plan, on constate que l’œil de l’observateur n’est plus à la même hauteur, il est plus bas. Ou alors, ce qui est dessiné au premier plan est beaucoup plus gros que les objets eux-mêmes le laissent penser. Cette erreur de perspective fait notamment du personnage appuyé contre le mur une sorte de géant, comparé aux autres.

Dessiner des visages expressifs mêmes lorsqu’ils sont de petite taille

Cette difficulté n’est pas nouvelle. C’est pourquoi j’avais essayé précédemment de m’entraîner au dessin en petit format. Mais ce n’est toujours pas ça, comme on peut le voir sur la case 3.

Zoom sur les cases 3 et 4 :

Bande dessinée : le crayonné de la planche 1 (détail)

Je crois que cela vient du fait que j’essaie de faire trop compliqué et trop réaliste. Ce petit format impliquerait de passer davantage en style manga, ce qui m’amène au point suivant.

Constance dans le style des visages

Les visages des cases 3 et 4 ne sont pas dessinés selon le même style de référence. En case 3, j’ai voulu être trop précis et le résultat est un certain manque d’expressivité, ainsi qu’un manque d’identification des personnages. Aucun de leurs trait ne se démarque. Je crois qu’à ce niveau il faut accentuer les traits distinctifs pour donner tout de suite les bonnes informations au lecteur.

Sur la case 4, je n’ai pas voulu répéter la même erreur. Je suis parti dans un style de visage plus manga, reconnaissable surtout à la forme des yeux et l’absence quasi totale de traits sur le visage lui-même. Il est possible que ce soit le bon style, celui qui me convient le plus en tout cas. Quoi qu’il en soit, il va falloir le bosser car en l’état ça n’est pas terrible, et le personnage n’est pas beaucoup plus expressif que les précédents.

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