La première planche de BD encrée à la plume m’avait laissé vraiment sur ma faim. Mauvaise encre, mauvaise plume, et surtout mauvaise technique : tout était allé à peu près de travers. Mais c’était une première, et il fallait réitérer pour tenter de m’améliorer. C’est chose faite avec cette planche n°3, entièrement encrée à la plume. 

Le Père Noël m’a apporté de jolis cadeaux cette année – comme d’hab’. Et notamment un petit coffret « encrage manga » pour débutants :-). Ça vient de chez Deleter, avec trois plumes japonaises et de l’encre noire. C’est du matériel un niveau au-dessus de mes plumes et encre bon marchés et chez Bic (oui oui) et Rougier & Plé, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça change tout.

Mais avant de parler encrage à la plume, parlons crayonné. Car je l’ai déjà dit : un bon encrage, c’est avant tout un bon crayonné. Et les deux premières planches de la bande dessinée d’entraînement l’avaient malheureusement démontré. Je me suis donc davantage appliqué sur la planche n°3 :

Et maintenant donc, l’encrage à la plume :

Il y a du mieux. Un gros problème néanmoins : le résultat reste peu contrasté. L’écart entre les valeurs est faible, et ne rend ni les ombres ni les couleurs.

J’ai donc essayé d’ajouter des ombres et zones sombres :

La différence reste assez faible, il faudra avoir la main un peu plus lourde à l’avenir.

On aura aussi deviné un essai de lignes de vitesse dans l’avant-dernière case… Pas une réussite !

Les nouvelles plumes ont en tout cas fait une différence. Elles sont moins fines et permettent des traits plus épais et donc plus marqués. J’ai utilisé principalement la Nikko G (voir ce tutoriel pour les types de plumes), qui semble un bon intermédiaire. Mais surtout, l’encre Deleter est de bien meilleure qualité que mon encre précédente. Plus fluide, elle sèche beaucoup moins sur la plume, sans pour autant baver sur la feuille. Sauf quand la règle glisse dessus, cf ces horribles lignes de vitesse…