Tenir un visage en BD consiste à garder une constance suffisante dans les traits du personnage pour le rendre reconnaissable de case en case. Ce n’est pas une mince affaire, et je suis confronté à cette difficulté depuis longtemps. Mais il faut absolument tenir les visages de ses personnages, sous peine de créer une BD incompréhensible. Les recherches pour le « projet P » fournissent une belle occasion de travailler ce point.
La reprise du dessin après une pause scénaristique commence à produire des choses intéressantes. Une nouvelle série de croquis pour le personnage principal va permettre de vérifier si j’arrive à tenir ce visage.
D’abord, petit rappel du visage en l’état suite aux séances précédentes :
Très rudimentaire donc. Les traits à retenir sont avant tout les yeux (paupières tombantes vers l’extérieur) et la forme du visage (front, arcade, pommette et menton). Les cheveux sont à peine esquissés. Quant à sa corpulence, l’épaisseur du cou, des trapèzes et des épaules indique que ce garçon de 17 ans possède une musculature supérieure à celle de ses camarades.
Voyon donc si je parviens à répéter à peu près les mêmes traits sous d’autres angles :
Échec à peu près total 🙂
Bon, j’ai fait quelques expériences au passage, qui brouillent un peu les cartes. Mais dans l’ensemble je n’arrive pas encore à tenir le visage.
La variabilité de la coupe de cheveux commence à poser problème. C’est un trait distinctif important, je vais donc devoir la poser et la tenir dès les prochaines séances.